Parmi les nombreuses utilisations des drones (qu’on devrait d’ailleurs appeler multirotors ou encore multicopters) il y a la prise de vue aérienne, la surveillance, l’inspection d’ouvrage ou encore le relevé topographique. Mais ces derniers mois c’est surtout le FPV Racing qui est à la mode.
Antoine Rivière est allé à la rencontre de la scène française du FPV Racing pour la chaîne Game One. Du boom de la discipline provoqué par la vidéo d’Airgonay aux allures de pod racing dans Star Wars fin 2014 à l’apothéose les 6 et 7 juin dernier à l’occasion de la FPV Race 28 près de Chartres, il n’y a plus aucun doute, le FPV Racing est né en France !
Dans ce documentaire avec, entre autres, Aerotek, Helicomicro, le FabLab Lorem que j’avais pu rencontrer à la dernière Maker Faire Paris, Porco777, Free Way Drone et la FFAM (fédération française d’aéromodélisme), découvrez comment le FPV Racing est devenu aussi populaire malgré une mauvaise image associée aux drones (notamment à cause d’une surmédiatisation idiote suite aux survols de Paris et des centrales nucléaires).
Aujourd’hui le FPV Racing génère de l’argent et certains pilotes d’un sport en devenir sont déjà sponsorisés. Pour moins de 1000€ n’importe qui peut s’y mettre à condition de respecter quelques règles de base et de bon sens. En France il est par exemple interdit de voler en agglomération, de nuit, en public (au dessus) et à plus de 150 mètres d’altitude.
En ce qui me concerne je me suis déjà bien fait la main en vol à vue sur différents quadcopters dits « nano » (de très petite taille) et un Walkera W100S un peu plus gros. La radiocommande (une Devo 7E) de ce dernier m’a ensuite permis de tester le FPV en mode accro (sans assistance) sur deux simulateurs (FPV Freerider et Liftoff) que j’essaierai de vous présenter plus tard.
La prochaine étape pour moi c’est surtout d’acquérir un FPV Racer de petite taille. A ce sujet je dois d’ailleurs avouer que le P’tiot, le dernier né de chez Aerotek me fait de l’œil avec ses 120 mm de moteur à moteur…
